lundi 8 juin 2009

MOULINS

Cathédrale Notre-Dame
Pierre Parrocel () : St Joseph adorant l’enfant Jésus. (1694)
Ec. française XVIIe : Assomption et couronnement de la Vierge Marie. Dans la partie inférieure, le tombeau vide est inspiré de Raphaël.
Ec. XVIIIe : Annonciation en deux toiles. Marie (à gauche), l’Ange (à droite).

Dans la sacristie (chapelle de l’évêque)
 
Maître de Moulins : Célèbre triptyque de la Vierge en Gloire (1502) Sa réalisation la plus connue est le triptyque de la cathédrale de Moulins. Quant à l'identité de l'artiste, elle n'a pu être définitivement établie, en dépit de multiples études et hypothèses. Le nom véritable du Maître de Moulins est-il Jean Prévost, peintre-verrier lyonnais, comme l'avance Albert Châtelet dans l'ouvrage le plus récent (2001) consacré au peintre ? Ou bien plutôt Jean Hey, originaire des Pays-Bas et dont la seule oeuvre authentifiée, un Ecce Homo conservé aux Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles, a été exécutée en 1494 à Moulins pour Jean Cueillette, trésorier de Pierre II de Bourbon ? La question demeure ouverte.
Position fermée : L’Annonciation. Deux peintures en grisaille, sculptures en trompe-l’œil. A gauche, la Vierge agenouillée ; à droite, l’ange avec un phylactère.
Position ouverte : Vierge à l’enfant entourée des donateurs.
Panneau central : Vierge à l’enfant tenant un œillet. La Vierge en gloire est assise sur un fauteuil. Elle est entourée d’anges ; deux d’entre eux, vêtus de blanc, la couronnent. Douze autres autour dans des attitudes variées (le nombre 12 symbolise l’universalité).
Volet de gauche : Le duc Pierre de Bourbon, protégé par son saint patron, St Pierre (en habit pontifical). Richesse des costumes et des orfèvreries.
Volet de droite : Anne de France, devenue Anne de Beaujeu (fille de Louis XI) et sa fille, protégée par sainte Anne.

Joos van Cleve
() : Triptyque de Bethléem. Au centre : La Nativité. Les bergers ont l’aspect de lépreux. A gauche : L’Arrivée à Bethléem - A droite : La Circoncision.
Frans Francken () : Salomon recevant la reine de Saba. A gauche, le donateur.


Musée d’art et d’archéologie - Pavillon d’Anne de Beaujeu
(département : Allier)

Visite le vendredi 17 mai 2002 - le mardi 24 avril 2012
Beau petit musée clair, et bien présenté, récemment rénové. 


Maquette du palais des ducs de Bourbon

Rez-de-chaussée
Pierre Outin (1839-99) : Le bel Homme - La belle Femme.

Gabriel Prieur : La statue de Démosthène à Athènes.

Louis-Félix Amiel : Louis 1er de Bourbon, comte de Clermont.
Luigi Rubio : Louis II, duc de Bourbon.

J.-Léonard Lugardon (1801-84) : Louis XI, roi de France. En pied.
-Jean II, duc de Bourbon.

Nicolas Gosse (1787-1878) : Louis XI aux pieds de St François de Paule (1843).

Bernard Gaillot (1780-1847) : Charles III, duc de Bourbon. En pied.

Un bel ensemble de sculptures médiévales.


Exposition temporaire -  "La Vérité est au musée !", autour du tableau de  :

J.-Léon Gérôme (1824-1924) : La Vérité sortant du Puits. Femme nue criant.


Premier étage
Antoine Etex (1808-88) : Ino et Bacchus (1866). Marbre. 
Auguste Clésinger (1814-83) : Le Roi mort et le Hibou (1868). Bronze. 

François-Joseph Kinson (1771-1839) : Portrait de Mme Isaac Thuret (1824).
William Bouguereau : Bacchante (1854).
Paul Mandrin : Portrait de la Baronne Henrye (1860).
J.-Jacques Henner : Jeune Femme rousse (1890-1900).
Alexandre Cabanel (1823-89) : Portrait de Femme (1851).

Edouard Cibot (1799-1877) : Le Pérugin et Raphaël à Pérouse.

Michel-Maximilien Leenhardt : Les Adieux de Michel-Ange à Victoria Colonna.

Eugène Devéria (1805-65) : Puget présentant sa statue de Milon de Crotone à Louis XIV (c. 1832-33).
Esquisse du tableau du Louvre.
Paul Baudry : Le Rêve de Ste Cécile. Étude de voussure pour le grand Foyer de l'Opéra de Paris.

James Bertrand : La première Mort de Juliette.
Théodore Gudin : A nos pauvres orphelines (1854).

Georges-Antoine Rochegrosse (1859-1938) : Dînette devant "La Mort de Babylone". Vue de l'atelier.

Georges-Antoine Rochegrosse : Salammbô (1886).
Dominique Papety : Memphis (1842). Scène égyptienne.
Louis-Didier-Georges Duseigneur (1841-1906) ) : Signal dans le Désert. Un homme sur un dromadaire.

Max-Emmanuel Ainmiller : Intérieur de la Basilique St-Marc de Venise. Belle lumière.
J.-Jules-Antoine Lecomte du Nouÿ : Autoportrait (1881). En train de dessiner.


Dans la grande salle
J.-Paul Laurens (1838-1921) : La Reine Ingoberge (ingeburge de Danemark) (1879).

J.-Paul Laurens : Les Hommes du saint-Office. Grande version, belle et sobre composition. Travail en camaïeu.
-Etude pour "Les Hommes du Saint-Office". petites différences dans la composition.
-Etude pour "Le Procès de Jean Hus".
-"Lady Macbeth" (1888).
-Tête de Moine.
Fernand Cormon : Etude pour "Caïn" (1879).

Fernand Pelez : Adam et Eve (1876). 

Evariste-Vital Luminais (1822-96) : Princesse mérovingienne.

Evariste-Vital Luminais : L'Appel.

 Une vue de la grande salle

Evariste-Vital Luminais (1822-96) :  Pirates Normands au IXe s. (1894). Deux hommes vus de dos enlèvent une femme blonde, renversée en arrière, le torse nu. Le groupe se dirige vers un drakkar.
Georges Moreau, dit Moreau de Tours (1848-1901) : Le Fils de Civilis, chef Gaulois, perce de ses flèches les prisonniers romains (1877).

Pierre-Gustave Deville (1815-?) : Famille de Vautours (1855) ou prise de la Smala d'Abd-El-Kader. Au premier plan, d'immenses vautours dominent une vallée où règne une bataille confuse avec des arabes.

Félix Philippoteaux (1815-84) : La Veille de Castiglione. Bonaparte médite, assis dans un fauteuil, sous sa tente éclairée par une lampe à huile.

J.-Louis Ernest Meissonier (1815-91) : Le Matin de Castiglione. Bonaparte à cheval, suivi de son Etat-Major, passe au galop devant ses soldats qui l'acclament.

J.-Louis Ernest Meissonier : La Partie de Piquet. célèbre. Installés en extérieur devant une maison, deux hommes, assis face à face, jouent aux cartes.

J.-Louis Ernest Meissonier : L'Aigle expirant de Waterloo. Bronze doré (acquis en 1990). Il s'agit de la réduction d'un monument commémorant l'héroïsme des soldats tombés dans la plaine du Mont-Saint-Jean, près de waterloo, en juin 1815.

J.-Louis Ernest Meissonier : Duroc à cheval à Castiglione. Bronze.

Pierre Outin (1840-99) : Épisode du Combat de Quiberon, en 1795. Grande composition. Un corps d'émigrés, armés par les Anglais, fut débarqué dans la presqu'île de Quiberon en 1795. Il fut capturé et anéanti. Au centre, un royaliste blessé. A droite, de nombreux morts. A gauche, une troupe en débandade tente d'embarquer.
-Episode du Combat de Quiberon. Esquisse pour le grand tableau.

Edouard Detaille (1848-1912) : Vers la Gloire. Etude pour l'abside du Panthéon. Scène de bataille qui se poursuit d'un panneau à l'autre.


Galerie des paysages
Peter van Bloemen : Marché aux bestiaux.
Camille Corot : Environs de Hérisson.
Emile-Charles Lambinet - Henri Harpignies - Alphonse Osbert - Constant Troyon.

Georges Michel (1763-1843) : Village et Moulins sous un ciel orageux.
Carrier-Belleuse : Démolition de la première gare St-Lazare (1888).
Luc-Olivier Merson : L'Annonciation.

Charles Guilloux : Lever de Lune sur un  Canal (1890-1900).

Exposition temporaire : « Animalement vôtre ».

Au sous-sol : collection de faïences de Moulins.


Autres œuvres vues précédemment :
Ec. allemande : Homme au Gant (1549).
Meister der Gregorsmesse : Femme à l’œillet (1530). Grande coiffe qui remonte dans les angles supérieurs du tableau.
Maître de Francfort (1460-1520) : Adoration des Mages. Triptyque.
Balthazar, sur le volet de gauche ; scène centrale avec un Mage ; le troisième Mage est sur le volet droit.
Au verso des deux volets, une Annonciation : l’Ange (à gauche), et la Vierge (à droite).
Hans Brosamer (Ec. allemande, 1506-54) : Samson et Dalila. Dalila est en train de couper les cheveux de Samson qui tient une mâchoire d’âne.
Ec. allemande (XVIe) : Flagellation du Christ.
Maître d’Uttenheim et Michel Pacher (Ec. autrichienne, 2e moitié XVe) : Retable.
Scène de la Passion en 4 panneaux : L’Entrée à Jérusalem – la Flagellation – le Jardin des oliviers – la Résurrection.
-Retable de St Etienne : en 4 panneaux.
En bas, La Lapidation du saint et la Mise au tombeau.

Evariste-Vital Luminais (1822-96) : Les jeunes Désoeuvrés. Un jeune garçon et une fillette, penchés sur le bord d’un ruisseau, cueillent des nénuphars.
Eugène Devéria (1805-65) : Portrait de Mme de Champfeu.
Laurent Gsell (1860-1944) : Louise, Alice et Marguerite Thuret. Dans un intérieur bourgeois, les trois fillettes portent de jolies robes.
Armand Leleux (1818-85) : L’Indiscrète. Une servante regarde par dessus l’épaule d’un homme âgé, en train de lire une lettre.


Georges-Antoine Rochegrosse (1959-1938) : Autoportrait – l’Astrologue – Portrait de jeune homme.
-La Fête des rameaux
. Esquisse.

Paul de La Boulaye (1849-1926) : Le Baptême de l’Orphelin (1884)


Achat récent (en 2009) d'une oeuvre exceptionnelle :

Jean-Léon Gérôme : Bonaparte entrant au Caire. Bronze sur un piédestal monumental en forme de temple égyptien. Seulement 4 exemplaires connus.
La statue équestre repose sur une base de bois et de bronze doré, ornée d'une Victoire ailée, d'un scribe égyptien et une plaque où l'on peut lire le nom des futurs collaborateurs de l'Empereur : Menou, Berthollet, Fourier, Lannes, Larrey, Murat, Kléber, Denon, Reynier, Desaix, Monge et Baraguey d'Hilliers. Sur l'entablement figure le nom des Victoires de Bonaparte : Gaza, Jaffa, Le Mont Thabor, Aboukir, Alexandrie, Les Pyramides, le Caire et El Arish.


Collection de dessins
Evariste-Vital Luminais – J.-Léon Gérôme – J.-Paul Laurens – Auguste Rodin – Henri Lehmann – Marie-Guillaume Dubufe – Henri Harpignies
- etc.

Georges-Antoine Rochegrosse : L'Appel (c. 1914-18). Aquarelle.

Salle de Veauce.
Donation du baron Eugène de Cadier de Veauce. Collection de portraits de famille, présentés sur fond bleu.


Site officiel du musée Anne de Beaujeu






Le Centre National du Costume de Scène (CNCS)

Visite du Centre le 30 octobre 2013

Le CNCS est un musée unique au monde et un lieu de conservation majeur dans le domaine des arts du spectacle. Les réserves contiennent plus de 10 000 costumes provenant de la Comédie-Française, l'Opéra national de Paris et la Bibliothèque nationale de France.

La collection Rudolf Noureev - Souhaitant répondre au vœu de Rudolf Noureev exprimé par voie testamentaire, la Fondation Rudolf Noureev a fait don au CNCS d'une grande partie des biens de cette immense personnalité de la danse (mobiliers, peintures, costumes, textiles, documents, etc.). Le 19 octobre 2013, le Centre national du costume de scène a inauguré un espace d’exposition permanente de 350 m², dédié à la carrière et à la mémoire de cette étoile de la danse.

Reconstitution partielle du salon de l’appartement de Noureev à Paris (Quai Voltaire)

François Boucher (1703-70) : Achille blessé.
Salon de son appartement parisien
Pourpoint de Rudolf Noureev dans le rôle de Roméo 
Autre pourpoint
Costume pour "Raymonda"



 Pour voir la Collection Rudolf Noureev au CNCS


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